Bien cicatriser après un tatouage

Témoignages : Le Tatouage « réparateur »​​ ​

Après son cancer du sein, Hélène souhaitait sublimer sa cicatrice pour signer la fin d’un​ combat et marquer, comme elle l’explique, “un trait d’union entre le passé et le futur”. 

Manuella Ana est tatoueuse au salon Le Gamin à Dix Doigts, à Paris,                        et fait partie du collectif Sœurs d’Encre, spécialisé dans le recouvrement des cicatrices. À main levée, elle dessine sur Hélène sa fleur préférée, une pivoine, avant de passer à l’aiguille pour recouvrir d’encre la dernière trace qui persistait de son combat. Après que le mal de son cancer, annoncé en octobre 2015, lui ait été retiré, Hélène a donc décidé de remplacer la reconstruction mammaire par un grand et beau tatouage. Un tatouage qui va lui aussi devoir cicatriser. Et pour l’aider à le sublimer au maximum, Manuella préconise deux étapes indispensables : laver le tatouage avec du savon PH neutre et de l’eau, puis, 72h après, appliquer le soin hydratant réparateur Cicalfate+ par massage pour une pénétration optimale. Le tout matin et soir, pendant 15 à 20 jours.​

Témoignages : Le Tatouage « réparateur »​

Voici la transformation de Jean Pierre suite à un accident de voiture. Il a décidé de tourner la page grâce au tatouage en sublimant sa cicatrice.

En 2000, à l’âge de 21 ans, Jean-Pierre a été victime d’un grave accident ​             de voiture qui lui a laissé en souvenir une imposante cicatrice juste sous la hanche. Pour qu’elle cesse de lui rappeler constamment qu’il est handicapé, il a pris la décision à la fois radicale et libératrice de la faire recouvrir d’un tatouage plutôt évocateur ; une icône pop culture de son enfance, en lien avec son signe du zodiaque, le cancer. Pour Jean-Pierre, “un tatouage est une nouvelle cicatrice, mais celle-ci, elle est voulue”. Et pour la réaliser, il a fait appel à Noémie, en qui il affirme avoir une confiance absolue. Noémie est tatoueuse au Ménilmontant Tattoo Club, Paris 11ème, et membre du collectif Sœurs d’Encre, spécialisé dans le recouvrement des cicatrices. Elle rappelle que les soins représentent 40% du résultat final du tatouage. Alors pour que cette nouvelle cicatrice puisse venir sublimer l’ancienne, il faut qu’elle puisse cicatriser dans les meilleures conditions. La tatoueuse préconise donc de bien masser à l’aide d’une crème pour éviter que la cicatrice du tatouage, couplée à celle de l’accident, ne durcisse. La routine idéale : Cicalfate+, pour aider à réparer la peau. À appliquer en petite quantité et bien faire pénétrer 1 à 2 fois par jour, dès 72h après la sortie du salon de tatouage.

Tatouage et cicatrisation : explications

Le tatouage est aujourd’hui plus en vogue que jamais. Mais il n’est jamais un acte anodin.
Pour introduire l’encre sous l’épiderme, le tatoueur doit percer des milliers de fois la peau avec une aiguille contenant un mélange de solvants et de pigments. Soit autant de petites blessures pour votre peau et de portes ouvertes aux bactéries. Il est donc indispensable de prendre soin de votre tatouage pour éviter les infections, favoriser la cicatrisation…et profiter pleinement de votre nouvelle parure de peau.

Reconnaître une mauvaise cicatrisation

Conseils pour reconnaître les signes d’infection sans pour autant paniquer dès que ça vous gratouille ou vous chatouille.
Dans les premiers jours, votre peau sera chaude et va probablement suinter d’un mélange de plasma et d’encre. Au fur et à mesure, généralement, elle va peler et votre tatouage probablement vous démanger. C’est normalement bon signe ! Cela signifie que votre peau est en train de se renouveler.   

Des symptômes qui doivent vous alerter ? 

Oui, certainement. Un aspect creusé, un écoulement suspect qui perdure, une forte douleur ou une rougeur importante, de la fièvre…dans ce cas, consultez votre médecin au plus vite.